Chevreuil

Nous côtoyons cette richesse tous les jours, mais la voyons nous ?

On distingue 3 types de richesse faunique à Sainte-Anne-des-Lacs.

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Canard

Faune aviaire

Plus de deux cent trente (230) espèces d’oiseaux habitent les Laurentides. En considérant la diversité des habitats propices à la faune aviaire dans la Municipalité, on pense que le nombre et les espèces d’oiseaux habitant ce territoire seraient assez similaires aux Laurentides, sans toutefois que cette information soit confirmée. Les sites Web d’ornithologues amateurs de la région et du CRAL (Centre de réhabilitation aviaire des Laurentides) confirment également la présence d’oiseaux de proie dans le secteur des escarpements à Prévost, tels les urubus, buses, faucons, éperviers ou pygargues. Il est donc probable de rencontrer ces espèces d’oiseaux de proie à Sainte‐Anne‐des‐Lacs en considérant sa proximité à Prévost.

Dans les marais du lac Castor, dix‐neuf (19) espèces d’oiseaux ont été identifiées.

Faune terrestre

Sur le territoire du bassin versant de la Rivière-du-Nord, on compte six (6) espèces de mammifères semi‐aquatiques, soit le castor du Canada, le rat musqué commun, la loutre de rivière, le vison d’Amérique, l’hermine et le condylure à nez étoilé (famille des taupes). Ces espèces ont besoin pour leur survie d’un plan d’eau, car cet habitat leur fournit gîte ou nourriture. Parmi celles‐ci, le castor du Canada, le rat musqué commun et le vison d’Amérique ont été observés dans les marais du lac Castor à Sainte‐Anne‐des‐Lacs . D’autres mammifères terrestres habitent également le territoire de Sainte‐Anne‐des‐Lacs. On retrouve fréquemment plusieurs de ces espèces aux abords des cours d’eau, des lacs ou des milieux humides. Cependant, elles ne dépendent pas autant de ces milieux que les espèces ci‐haut mentionnées. La grande faune retrouvée sur le territoire est représentée par trois (3) espèces principales, soit l’orignal, le cerf de Virginie et l’ours noir. Les insectivores, représentés dans nos régions par six (6) espèces différentes de musaraignes et de taupes, sont très fréquents dans les habitats humides et en bordure des cours d’eau. Enfin, les rongeurs sont représentés par dix‐huit (18) espèces et plusieurs d’entre elles sont la proie des quelques carnivores tels que l’hermine, le coyote, le renard roux ou la belette.

Pour accéder au dépliant : À la découverte du castor pour une meilleure cohabitation

Tortue

Faune aquatique

À Sainte‐Anne‐des‐Lacs, les espèces sportives potentiellement présentes sont : la perchaude, le doré jaune, l’achigan à petite bouche, l’omble de fontaine (truite mouchetée), le touladi (truite grise) et la barbotte brune. Ce sont l’omble de fontaine et le touladi, de la famille des salmonidés, ainsi que le doré jaune qui seraient les espèces les plus recherchées par les pêcheurs de la région. Une mention de la présence d’ésocidés (brochets) dans le lac Ouimet a été effectuée sur le territoire de la Municipalité. L’omble de fontaine et le touladi sont particulièrement sensibles à la dégradation de leurs habitats. Ces deux espèces ont vu leurs populations fortement affectées par l’intensification des activités humaines et l’introduction d’espèces compétitrices. Aujourd’hui, les populations importantes d’omble de fontaine et de touladi sont principalement situées au lac Ouimet, ainsi qu’au lac des Seigneurs qui est ensemencé. L’omble de fontaine, espèce autrefois omniprésente, se maintient possiblement encore dans les cours d’eau où la température et le débit le lui permettent. De la litière des forêts aux milieux aquatiques, les amphibiens et reptiles du Québec sont d’excellents bio‐indicateurs de la qualité de leur environnement. Par exemple, les grenouilles sont devenues les « bio‐indicateurs » de la détérioration des milieux naturels, qui se traduit par une diminution des effectifs, l’observation de malformations chez quelques individus et la disparition de certaines espèces. Dans les marais du lac Castor, on compte trois (3) espèces de reptiles et sept (7) espèces d’amphibiens.

Programme de surveillance des marais

Toutes personnes qui s’intéressent aux oiseaux – du naturaliste amateur au biologiste professionnel – sont appelés à contribuer à la sauvegarde des marais et aux espèces qui leurs sont associés. Les inventaires sont conduits au printemps et en début d’été, et les participants peuvent choisir leur propre itinéraire ou échantillonner un marais qui lui sera assigné par le personnel d’Études d’Oiseaux Canada.

Vous avez envie de participer ? Visitez le site d’oiseaux canada pour toutes les informations.

Pour plus d'informations...

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Nourrir les animaux sauvages : une gentillesse beaucoup plus nuisible qu’utile

Bien des gens aiment nourrir les animaux sauvages parce que cela les rapproche de la nature. Ces gens sont inspirés des meilleurs intentions et ils sont sûrs qu’en nourrissant les animaux, ils améliorent leur bien-être.

Ils pensent aussi que d’offrir une source de nourriture aux animaux sauvages les aide à survivre.

De la proximité de la nature découle la responsabilité d’en préserver le fragile équilibre. Nous devons donc unir nos efforts pour que la faune reste sauvage et qu’elle tire sa nourriture et son gîte des habitats naturels et dans des conditions naturelles.

En fait, en nourrissant les animaux sauvages, vous diminuez leurs capacités de recherche de nourriture. Quand les jeunes animaux commencent à se fier aux humains pour se nourrir, leur survie est compromise si la source de nourriture disparaît. Une foule de sources naturelles de nourriture se retrouve un peu partout.

En nourrissant les animaux sauvages, vous les accoutumez à la présence humaine et ils risquent de devenir une nuisance, voire même un danger.

La nourriture laissée à l’intention des animaux sauvages accroît le risque d’attirer des rongeurs, peut accroitre le risque de poursuites par les chiens et de mortalités de chevreuils. D’ailleurs, l’emplacement de postes d’alimentation près de zones populeuses ou de routes augmente sensiblement le risque de collision entre les chevreuils et les véhicules.

Également, les animaux sauvages peuvent causer inévitablement un problème de nuisance pour les voisins, car les chevreuils, entre autres, broutent et endommagent les arbustes et les jardins avoisinants.

Donc, pour maintenir un équilibre environnemental avec le milieu naturel et toutes ses caractéristiques biologiques et écologiques, restons observateurs sans les attirer artificiellement.

canard_vol

Ainsi, nous respecterons davantage les mœurs «sauvages» de notre faune diversifiée et bien adaptée à nos climats. Travaillons plutôt de concert avec nos voisins pour que nos animaux sauvages demeurent à l’état sauvage. Pour le plus grand bien de tous, il faut s’abstenir de nourrir notre faune sauvage. Elle se nourrit elle-même, même si elle vide nos composteurs !

Pour connaitre les conséquences du nourrissage d’hiver du cerf de Virginie

Partager le territoire et vivre avec la faune sauvage

Saviez-vous qu’il y a une belle population de cerfs de Virginie qui habite à Sainte-Anne-des-Lacs ? Grâce aux milieux humides, dès la fin mai jusqu’au début juin, les femelles viennent mettre bas dans ces milieux naturels de chez nous. Ensuite, tous les petits boisés privés ayant une forêt mixte ou de feuillus fournissent une alimentation équilibrée et diversifiée aux nouveaux faons; ils grandissent de 4 centimètres par jour pour atteindre en 15 jours la taille adolescente.

Quand il y a présence de la famille des cervidés, il y a une possibilité que la famille des canidés soit aux alentours.  Effectivement, à Sainte-Anne-des-Lacs, les coyotes et les renards roux et gris sont vus régulièrement. De plus, les familles des procyonidés (ratons-laveurs et semblables) et des mustélidés (mammifères carnivores de petite taille), ainsi que l’ordre des rongeurs (mammifères végétariens ou omnivores), sans oublier la faune ailée habitent tout le beau territoire de la Municipalité.

La présence de « nos animaux sauvages » est une raison de plus justifiant les multiples richesses naturelles de notre belle Municipalité.

En respectant et partageant le territoire avec la faune sauvage, vous assurez ainsi une biodiversité maximale et un environnement de vie sain pour l’espèce humaine !

Plusieurs animaux de la faune annelacoise sont protégés par des lois et décrets.

Peut-être avez-vous observé un de ces oiseaux au plumage spectaculaire ? Le dindon sauvage avait complètement disparu de tout l’Est canadien et il a été réintroduit par l’homme au début des années 1980. Il vit dans les forêts de feuillus et on peut l’apercevoir dans les champs en bordure des bois ou proche des habitations si des sources de nourriture sont disponibles.

Ces oiseaux sont sauvages, il ne faut donc pas les nourrir ou les attirer! Cela va effectivement encourager les dindons à s’installer dans un secteur, en plus de les aider à traverser l’hiver…Si toutefois des dindons sauvages ont élu domicile proche de votre maison, supprimez toute source de nourriture accessible.  Les dindons sont habituellement effrayés par la lumière et les sons soudains. Comme pour les autres oiseaux, la meilleure option est de les effrayer avant qu’ils ne prennent l’habitude de fréquenter un terrain privé. Certaines personnes utilisent le jet d’eau d’un boyau d’arrosage pour les effaroucher (source mffp).

La chasse au dindon sauvage est réglementée, référez-vous au site Internet du MFFP.